En route vers le Soleil de Minuit (Jour 38)

En route vers le Soleil de Minuit. Un voyage en vélomobile avec Brigitte et Fritz.

Allemagne > Danemark > Norvège > Cap Nord (Nordkapp) > Finlande > Allemagne

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Jour 38 | Transfarelv - Repvåg | 145 KM | 1189 HM

La matinée était très fraîche. Les pantalons longs ont été enfilés par-dessus les vêtements de cyclisme, la fourrure en fibre et la veste de pluie. Il était donc supportable de tout emballer. Tout est dit. Puis nous avons dit au revoir à Tim et nous sommes partis.

Très vite, l'ascension vers le Fjell a commencé. Près de 400 mètres d'altitude. Après les 100 premiers mètres d'ascension, j'ai décidé de remplacer mon long pantalon de course par un pantalon au genou. Il faisait trop chaud.

Le long du chemin, il y avait beaucoup d'achillée et de jacinthes.

À un moment donné, nous avons atteint le sommet. Des nuages bas nous entouraient. D'une certaine manière, ce n'était pas si invitant et exaltant.

Mais ce plateau avec quelques vagues et entouré de montagnes, qui disparaissaient toutes dans le brouillard ou les nuages, était très intéressant. À droite et à gauche de la route, il y avait surtout des landes et un peu d'herbe, avec des lacs et des bosquets de bouleaux entre les deux. La moitié des arbres étaient morts, sans feuilles. Dévorés par les rennes ? De temps en temps, quelques maisons, probablement des habitations sami. Une petite maison, un hangar et des toilettes extérieures. Et parfois des chiens. La route semblait s'étendre à l'infini jusqu'à l'horizon.

Après le déjeuner à Skaidi, un endroit au milieu de nulle part, nous avons repris l'ascension.

Pendant un bon moment, nous avons roulé parallèlement à une rivière où nous avons vu les premiers rennes. Toujours plus loin et bien camouflés.

En traversant le mur de brouillard, il y avait un peu de bruine.

La toundra par temps nuageux augmente vraiment la valeur d'une vélomobile. Par rapport au cycliste debout, nous sommes très à l'aise. Derrière Olfjord, d'autres rennes sont apparus à un moment donné, et surtout plus près. Je pense que les rennes nous ont mis avec les voitures. Ils ne se sont pas vraiment laissés déranger. J'aime particulièrement les blancs. L'un d'eux avait des bois en plus des bois habituels au milieu du front. Puis, tout d'un coup, l'un d'eux est passé sur le côté gauche. Il était si bien camouflé en gris argenté que nous ne l'avons vu qu'à 5 mètres de distance.

La côte est devenue sauvage et inconfortable. La force du vent était de 4 à 6 selon les endroits.

Ensuite, il y a eu un tunnel vraiment génial. Super piste cyclable sur la gauche, séparée, très bien éclairée et asphalte absolument lisse. Bien qu'elle monte à 2-4%, elle était très facile à rouler.

La côte rocheuse est devenue de plus en plus intéressante. Les rochers se superposent comme des plaques et sont sillonnés par l'érosion de rainures transversales.

Soudain, Mauro s'est approché de nous en compagnie de David. Nous avons discuté brièvement et nous sommes partis. Il devait se dépêcher d'atteindre le magasin d'Olfjord avant l'heure de fermeture. Là, j'avais confortablement mangé une gaufre tartinée de crème norvégienne et de confiture de myrtilles du tube avec un café.

Nous avons rattrapé un cycliste qui nous précédait dans la montée. Il luttait contre le vent de face et quelques vents latéraux.

Biggi avait déjà arrangé notre hutte à midi. Dieu merci. C'était la dernière. Très gérable, mais merveilleux par ce temps. Il pleuvait encore dehors. Mais les douches sont chaudes. J'ai posé mes fesses sur le robinet et j'ai failli me brûler.

C'est tellement confortable ici que j'avais envie de fermer les yeux en choisissant les photos. Un petit gâteau au chocolat et un peu de whisky et tout va bien.

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